Sunday, August 24, 2014

Sur la Cybercriminalité : une perspective a-morale Devant le phénomène de plus en plus alarmant qu’est la Cybercriminalité dans la couche de la société qu’est la Jeunesse de nos jours, que pouvons nous penser de ce phénomène qui croît toujours plus ? Qu’est-ce qui attire la jeunesse à ce qui est vu par la majorité bien-pensante comme une déviance ? Et par rapport aux normes de la morale établie avec raison. Citons non-exhaustivement quelques raisons pouvant les y induire : 1- une situation socio-économique précaire, 2- la folie des grandeurs, 3- le chômage et la crise de l’emploi et….. 4- le désir d’avoir un train de vie comme celui qu’on leur a toujours présenté comme allant de soi pour quelqu’un étant vraiment parvenu dans la lutte pour le succès. Mais en quoi consiste la « cybercriminalité » ? Quelles en sont ces caractéristiques-clé ? Lorsque l’on parle de cybercriminalité, généralement ce à quoi l’esprit de tout le monde l’associe est l’ « arnaque ». Arnaque qui se manifeste néanmoins comment ? Ce qui est le plus visiblement vu, de nos jours est l’arnaque qui se fait dans des cybers, de façon généralisée. Un jeune se connecte à la toile, trouve préférablement quelqu’un ayant des moyens qu’il juge « lourds », se présente à lui comme homme d’affaires ou comme intermédiaire pour une affaire juteuse, l’autre au bout des fibres optiques de la connexion, si crédule (et la magie de l’arnaque n’a lieu qu’à la seule condition que l’autre cède et se fait crédule), l’autre qui croit en une transaction « normale » envoie des fonds pour lesquels ce à quoi il croyait n’aura sans plus, sans autre forme de procès de suite. Les fonds étant utilisés pour la « belle vie » des arnaqueurs qui se réjouissent de leur intelligence. Après tout, se disent-ils, si ils envoient leurs sous c’est qu’ils en ont à dépenser et manifestement de trop. La ligne justificatrice de leur démarche, en somme se résume à cela. Car les arnaqués, en règle générale sont des hommes prospères ou en comparaison à la référence socioculturelle d’où opèrent nos pirates modernes. Le terme attribuée de façon récurrente est faire du « gaî », et celui qui s’y adonne est appelé « gaî-man ». L’origine de ce phénomène est supposée provenir de notre pays voisin avec lequel nous entretenons des relations amicales, fraternelles, économiques et historiques fortes : le Nigéria, où cette activité est encore plus fleurissante que chez nous, ici au Bénin. Sil est désormais monnaie courante de voir des jeunes en-deçà la trentaine, rouler dans de grosses 4x4 luxueuses, flambant neuves, dans des accoutrements flamboyants et chichement garnis, dépenser de façon inconsidérée ; et ainsi être à leur manière, parvenus à la gloire sociale. Pas forcément par les moyens les plus orthodoxes et les plus droits. Mais selon les failles d’un système de connexion généralisée, se faufilant dans les brèches qu’offre le village numérique, les ponts qu’offrent l’autoroute de la Super Information Digitale, ces gens ont trouvé une « combine qui marche» et séduit, attire maints autres, faute d’avoir d’autres options leur étant sérieusement palpables. Le danger est que tant que les sociétés dans lesquelles ont lieu ces combines qui ne pourront marcher éternellement n’offriront pas d’alternatives dignes de ce nom aux forces vives et volontaires que sont leurs jeunesses, le phénomène ne fera qu’aller s’accroissant et le goût du gain facile, une fois entretenu est difficile à éteindre en son sein, étant le feu de paille par excellence.

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